. De-la-même-façon, il montre la sainte se comportant en société selon ce qu'on attend d'elle, puisqu'elle doit tenir son rang. Mais il la présente comme vivant en quelque sorte une double vie, publique d'une part, cachée et particulièrement sévère contre elle-même de l'autre : Devant gent fesoit joie et feste. Quant ses sires n'i estoit pas, Si n'estoit pas la chose a gas : En jeüner et en veillier

. Rutebeuf-réactive-ici-un-proverbe, « N'est pas tout or quanqu'il reluist » (v. 732), renversement positif de l'emploi qu'il en fait habituellement pour dénoncer l'hypocrisie des ordres mendiants, dont l'habit cache les fautes. Ici le bel habit que doit porter la fille du roi, la femme du landgrave, qu'elle revêt en présence de son mari par devoir d'État cache une haire, signe de sa mortification

. Ainsi, son devoir en tant que femme issue d'un lignage royal, mais, de même qu'elle s'efforce de faire régner dans l'État qu'elle gouverne la justice et le respect du droit, comme en témoigne l'attention qu'elle porte à la provenance de la nourriture servie à sa table, elle montre que l'on peut, sous l'apparence de la mondanité, vivre une vie consacrée, non pas dans la clôture d'un couvent

«. Ayant-revêtu, . Le, . Le, and . Sale, 947) des manteaux, alors qu'elle est encore épouse du landgrave, Élisabeth « prophétise » son destin de dépouillement, montrant ainsi, au sein même de sa richesse