A. Xxiii, 632 -Cf Annexe 3. 633 -ARMT XXVI 634 -Joannès 1996, pp.325-502, 1997.

. Qui-règne-À-andarig-et-allahad-?-contrairement-À-ce and . Qu, indiquent les deux textes qui rappellent les événements survenus lorsque Samsî-Addu pénétra dans la région 747 , il est admis traditionnellement que le pouvoir politique à Andarig et Karanâ/Qa??arâ avait accepté sinon favorisé l'entrée de ce nouvel acteur dans le Sindjar. On s'appuyait alors sur deux autres textes, écrits également à l'époque de Zimrî-Lîm, qui laissaient entendre que les royautés dans ces deux villes étaient alors personnifiées par Warad-Sîn pour Andarig et par Sâmû

. Nous-avons-vu-Également and . Dans-la-partie-précédente, que ces personnages n'étaient pas attestés, du moins pas en tant que roi, à l'époque de Yahdun-Lîm. En ce sens, rien n'assure qu'au moment où Samsî-Addu pénétra dans la région les deux hommes se soient trouvés face à lui

. Samsî, Addu arriva dans la région s'appuyait sur la compréhension que donnait Francis Joannès d'un passage de la lettre ARMT XXVI/2 401, écrite durant le règne de Zimrî-Lîm. Asqur-Addu, le roi de Karanâ, prêtait alors à Atamrum, fils de Warad-Sîn 750 , un discours dans lequel ce dernier se disait prêt à collaborer avec I?me-Dagan, roi d'Ekallâtum et fils de Samsî-Addu, en comparant sa situation à celle de Warad-Sîn collaborant avec Samsî-Addu

«. Tu, Atamrum) es comme Samsî-Addu, et moi (= Asqur-Addu) je suis comme Warad-Sîn, son serviteur Je vais remettre tout le pays entre tes mains, et moi (j'y serai) ton serviteur, p.751

A. Xxvi, at-ta ki-ma d utu ?i -d IM (15) ù a-na-ku ki-ma ìr-d su'en ìr-?u (16) ma-a-tam ka-la-?a ana qa-ti-ka ?ú?, pp.401-418

V. Dalley, Il s'agit de OBTR 244 à 249 ainsi que des sceaux n° 3 et 4. 759 -Whiting, pp.171-190, 1976.

A. Xxv, Deux de ces quatre individus sont connus d'autres textes administratifs mariote Yatarum apparaît ainsi comme « messager d'Andarig » dans ARMT XXI 380 (= ARMT XXX, p. 530) : (21) lú-me? ?i-ip-ri (22) lú an-da-ri-ig ki . Yam?i-Hadnû nous est connu par son sceau-cylindre, A, comme « fils de Bariya, serviteur de Himdiya » (dumu ba-ri-ia ìr hi-im-di-ia). Les deux autres sont Warad-Amurrim et Qi?ti-ila, pp.385-98, 1959.

A. Inédit, 418 (cf Annexe 3) Il n'y a pas eu d'autres conclusions de paix entre ces deux rois ni avant ni après la guerre contre E?nunna

A. Inédit, Annexe 3 ; transcription de Charpin 2014b, pp.18-23

A. Mari, il proposait un scénario très différent 1151 . Il rejoignait en ce sens l'avis

. Yassi-dagan, année ZL 5, de venir au secours de Qarnî-Lîm, alors en prise avec Bunû-E?tar. L'urgence de cette expédition ne fut que renforcée lorsque les autorités mariotes apprirent que leurs ennemis

. De-cette-expédition, Le texte administratif M.11363, daté du 3/ii-bis/ZL 6, évoque ainsi la préparation de l'expédition 1152 . Cela correspond certainement au moment où les E?nunnéens et Qarnî-Lîm se faisaient face dans la région d'Andarig. Le roi semble avoir participé personnellement à l'expédition, en témoigne l'enregistrement le 7/iii/ZL 6 d'une livraison de pièces d'habillement et d'arcs, à Andarig, chez le roi » 1153 . Toutefois, il ne resta que peu de temps dans la région, et il dut rapidement retourner à Mari pour procéder aux rites funéraires pour sa mère 1154

L. Enregistrements-au-coffre-du-roi-continuèrent-pendant-le-mois-suivant and . Jusqu, à la fin du mois iv, l'opération militaire se poursuivit donc, même après le départ du roi de Mari Qarnî-Lîm remit des métaux précieux, pour la confection d'un vase et de cornes à boire, au coffre du roi à Harbê 1155 , où s'étaient regroupés, nous l'avons évoqué, le roi d'Andarig, Ibâl-pî-El, le merhûm, Le, vol.23, issue.6

U. Mois and . Tard, de nombreux enregistrements d'entrées et de sorties furent mis par écrit dans la ville d'Andarig Le 17/iv/ZL 6, une paire de chaussures fut remise à Dâri?-lîbûr, un fonctionnaire mariote

Z. Charpin, Le texte administratif ARM XI 185 enregistre un « repas du roi, p.208, 2003.

A. Xxvi, La lettre ARMT XXVIII 82, envoyée par le roi d'Ilân-?urâ, doit probablement être placée dans ce contexte, Elle évoque l'entrée à Andarig de plusieurs milliers de soldats babyloniens en lien certainement avec l'intronisation de ce dernier, pp.440-351, 1988.

A. Xxvi, FM VI 19) : (19) mi-im-ma dumu a-tam-ri-im ù lú è?-n[un-na ki ] (20) ú-ul i-ba-a?-?i, p.451

. Au-moins-deux-fils-d, Atamrum sont connus, mais la lettre inédite A.990 (cf Annexe 3) semble indiquer qu'ils eurent tous deux un destin funeste (cf. Ziegler 1999a). Cf. ci-dessous, troisième partie, pp.207-206, 1901.

F. Rappelons-que, Joannès considérait que Himdiya fut l'un des rares proches de Qarnî-Lîm à survivre à l'épuration de l'administration par Atamrum Le texte auquel il fait référence doit être A.2137+ selon Charpin 1994b, Toutefois, nous ne disposons pas de la transcription de ce passage. 1903 -M.18156 (= ARMT XXX, pp.52-422, 1992.

. La-première-est-souvent-localisée-À-nisibe, La seconde pourrait être trouvée à Girnavaz d'après des indices fournis par les textes néo-assyriens retrouvés sur ce site, voir Eidem, pp.275-305, 2003.

À. La-fin-de-la-lettre and P. , ?epallu, à la tête d'un royaume situé au sud du pays d'Apum, indique : « laisse celui qui le souhaite (rester) à Urpan et laisse celui qui le souhaite conduire (ses moutons) à l'intérieur (du pays) » (20) ?a-a li-ib-ba-?u i-na úr-pa-an ki (21) ù ?a-a li-ib-ba-?u ul-li-i? «x» (22) li-?e-ti-iq. Il en ressort l'

. Cf, Andarig Dans le Yamutbal, c'est un certain Buriya qui semble alors détenir le pouvoir. Il est clairement mis en lien avec ce pays dans les lettres PIHANS 117 42 à 44 qu'il écrivit à Till-Abnû. La manière dont Buriya jura qu'il vengerait des Yamutbaléens capturés est alors tout à fait révélatrice, puisqu'il le fit au nom des dieux « Sîn, seigneur du Yamutbal, et Nergal, roi de Hub?âlum, 2084.

. Zimrî-lîm, «. Qui-le-présentait-comme, and . De-sîn, La lettre PIHANS 117 41, dans laquelle il annonçait qu'une troupe alépine avait été envoyée en garnison dans sa ville, désigne clairement son lieu de résidence, il s'agit sans surprise d'Andarig. Il serait alors, 2085.

. Hatkim, toutefois aucune de ces hypothèses n'est pour l'instant confirmée par les textes

C. Toutefois, . Ne-signifie-pas, and . Qu, il avait définitivement abandonné son ambition de rétablir sa frontière sur l'Euphrate. Les craintes du roi d'Alep de voir les troupes babyloniennes fondre sur Karkemi? via la Haute-Mésopotamie, même si elles ne répondent peut-être pas à une menace réelle et immédiate

. Ipiq-i?tar, I?me-Ilum attestent d'une présence régulière de messagers babyloniens à la cour de ?ehnâ 2162 Il semble que ce soit surtout le cas entre les mois vii et x de cette éponymie 2163 De même, des diplomates des royaumes du Sindjar se déplaçaient à Babylone à la même époque. Le texte FI 50, daté du 22/viii/I?me-Ilum, indique ainsi que deux hommes, Kabi-Larîm et Te??ena, accompagnés par trois babyloniens, reçurent du vin à ?ehnâ alors qu'ils revenaient de Babylone. Le premier doit certainement être rapproché de « l'homme d'Andarig » évoqué dans FI 16 2164 , quant au second, Farouk Ismail pense pouvoir l'identifier avec un homme de Kurdâ évoqué dans un texte de l'éponymie de Habil-kînum 2165, Il faudra attendre la découverte des archives de Yakûn-A?ar pour avoir une meilleure idée de la nature des rapports qu'entretenait ce roi, autant avec Babylone qu'avec Alep, et pour en déterminer une chronologie plus fine, pp.224-226

. Cf, ci-dessus, deuxième partie

. Deux-interprétations-demeurent-possibles and . Warad, Sîn fut évincé par Samsî-Addu au profit d'un gouverneur d'origine ekallâtéenne, soit il le fut au moment de la reprise en main de cette région par Bannum et Qarnî-Lîm (cette dernière est la version soutenue dans Charpin et al. 1988, p. 246). Il pourrait être tentant de considérer qu'Atamrum conserva cette ville un moment avant d'en être évincé par Qarnî-Lîm

. Cf, ci-dessus, deuxième partie, § 7

A. Xxvi, (13) a-al-?u al-la-ha-ad ki ù a-na wa-tar-t[im] (24) an-da-ri-ig ki i-na qa-ti-?u li-ki-il5, p.392

. Plusieurs-documents-lui-attribuent-ce-titre, 11280+ (= ARMT XXV 8 ; = ARMT XXXI 192, ARMT XXV 44+ (= ARMT XXX, pp.415-403

. Sîn-eribam, Sîn » dans des documents juridiques de l'époque de Yahdun-Lîm 2253 Dans un cas comme dans l'autre, ils disparaissent ensuite de notre documentation sans que l'on sache s'ils eurent un jour des responsabilités politiques. Toutefois, dans la mesure où ils furent impliqués dans des affaires de prêts

. Un-autre-de, Addu-muballi? Une lettre, écrite par Warad-Sîn à Yasmah-Addu, évoque ainsi les discussions autour du mariage d'Addu-muballi? avec une fille de Yahdun-Lîm, mariage que refusait Warad-Sîn sous prétexte que la femme qu'on destinait à son fils n'est pas assez noble 2254, Si dans cette lettre aucun lien de parenté n'est clairement précisé entre Warad-Sîn et Addu-muballi?, celui-ci nous est assuré par plusieurs lettres datant du début du règne de Zimrî-Lîm, à un moment où Addu-muballi? était vraisemblablement passé au service du nouveau roi de Mari 2255

. Zimrî-lîm, Nous avions évoqué à ce titre qu'ils avaient probablement du fuir la région du Sindjar, peut-être avec leur père, pour trouver finalement refuge dans le sud de la Mésopotamie

. Le-premier-d-'entre-eux,-le-personnage-le-plus-intriguant-de-cette-dynastie and . Est-atamrum, Sa filiation avec Warad-Sîn nous est assurée par le serment qu'il prêta au roi de Mari en tant que « fils de Warad-Sîn, roi d'Andarig » 2257 , dans le courant de l'année ZL 12 En réalité, à cette époque, il avait déjà derrière lui une longue carrière politique. Il est possible que ce soit lui qui est mentionné comme préposé à la cour (kisalluhhum) au service du Royaume de Haute-Mésopotamie Cela est toutefois loin d'être sûr 2258, 1999.

. Cf, ci-dessus, deuxième partie

. Zimrî-lîm, Une première fois, en ZL 4, il le fit en tant que commandant d'une troupe e?nunnéenne 2259 Cette première tentative fit long feu mais il ressaya avec beaucoup plus de succès au début de l'année ZL 10 Soutenu cette fois par l'empereur d'Élam, il parvint à s'emparer d'Andarig et à en chasser Qarnî-Lîm 2260 . Il hérita alors de l'un des royaumes les plus puissants de Haute-Mésopotamie. Pendant les deux années qui suivirent la guerre contre l'Élam, dont il sortit parmi les vainqueurs, il gouverna une région comprenant Allahad, Atamrum chercha à deux reprises à reprendre pied dans la région

. Zimrî-lîm, Inbatum, il conclut une alliance avec I?me-Dagan 2261 , qui ne dura pas, puis finalement avec Babylone 2262 . Il mourut, probablement de cause naturelle, à la fin de l'année ZL 12, p.2263

. La-lettre-illustrant-l-'ambassade-des-gens-d-'allahad-À-babylone-après-la-mort-d-'atamrum and . Qu, Atamrum n'avait laissé aucune descendance en mesure de reprendre le trône: « Il n'y a plus ni fils d'Atamrum, ni fils de l'E?nunnéen. » 2264 . Toutefois, plusieurs textes contemporains de son règne évoquent ses fils. Le premier, A.990, nous conte une situation dramatique pour le roi d'Andarig. Celui-ci y apparaît accablé par la nouvelle de la capture de l'un de ses fils, dont le nom ne nous est malheureusement pas précisé. Sa peine est d'autant plus justifié que, d'après cette même lettre, Atamrum avait déjà perdu l'un de ses fils au combat, un certain Hadnî-Addu 2265 . Nous ignorons tout de ce dernier pour qui ce texte est bien la seule mention. Toutefois, celui qui n'est pas nommé pourrait éventuellement être I??ur-Sîn, qui apparaît également dans deux autres lettres de

A. Xxvi, FM VI 19) : (19) mi-im-ma dumu a-tam-ri-im ù lú è?-n[un-na ki ] (20) ú-ul i-ba-a?-?i (?), p.451

A. Xvi-/-1, 104, préfèrait le considérer comme un vassal d'Atamrum, il renvoyait à ce titre à Kupper, p.99, 1959.

F. Vi, 20) I i-?ur-d en.zu dumu a-tam-ri-im. 2267 -Cf

. Warad-sîn-demeure-difficile, Il paraît peu probable au regard de sa carrière d'en faire un frère ou un fils d'Atamrum

A. Xxvi, ?) hi-im-di-ia a-na ?ar-ru-ut (4') an-da-ri-ig ki i?-ta-ak-nu (?), pp.440-2276

A. La-lettre, 2137+ (inédite ; cf Annexe 3) mentionne ainsi l'entrée d'Atamrum à Andarig Elle pourrait également évoquer le massacre de l'ancienne administration de Qarnî-Lîm si c'est bien à cette lettre que fait référence Joannès 1992a, Seuls trois hommes survécurent, parmi lesquels nous trouvons justement Himdiya. 2278 -Selon les termes de Charpin et Ziegler 2003, pp.52-237

. Haute-mésopotamie-durant-la-première-moitié-du-règne-de-zimrî-lîm, Il régna sur Andarig et Allahad pendant près de dix ans, dès la chute du Royaume de Haute-Mésopotamie et jusqu'au début de la dixième année de règne de Zimrî-Lîm, Il fut assassiné dans des conditions encore assez obscures après qu'Atamrum, soutenu par les Élamites, l'ait poussé à la fuite

. Il-faut-constater-que-qarnî-lîm-apparaît-dans-notre-histoire-assez-soudainement, Le seul élément de son passé que nous connaissions actuellement est que, d'après un traité retrouvé à Tell Leilan, il était le fils d'un certain Muti-Addu 2283 . Cet homme, toutefois, nous ne le connaissons que par cette seule référence

L. Qu, il partageait des origines tribales communes avec Zimrî-Lîm 2284 . Ainsi, dans une lettre plus tardive, A.2730, Zimrî-Lîm rappelait qu'il avait interpellé Qarnî-Lîm de la sorte : « N'es-tu pas de mon sang ? Envoie-moi tes troupes, qu'elles se couchent sur ma couche !, p.2285

. Zimrî-lîm, ils étaient donc tous deux des Bensim'alites. En ce sens, le plus tentant, si on considère son rôle à Andarig, serait de faire de lui un Yamutbaléen que nous pensons être une tribu ou un clan proche des Bensim'alites 2286 . Toutefois, nous manquons d'éléments 2282 -Cf. ci-dessus, deuxième partie

. Haute-mésopotamie and . Détenue-par-sâmû-addu, Nous nous reposions pour cela sur le texte ARM IV 26 (= LAPO 17 534) qui nous raconte la rencontre entre Sâmû-Addu et Yasmah-Addu dans cette ville lors de la guerre opposant E?nunna au Royaume de Haute-Mésopotamie en l'éponymie de Rigmânum. Mais on se fondait alors sur le parcours de son fils

. Zimrî-lîm, L'opinion il y a encore quelques années, peut-être illustrée par cette citation de Jean-Marie Durand et Dominique Charpin : « Sous Samsî-Addu, Karanâ était le siège d'une royauté vassale avec Sâmû-Addu sur le trône. Sans doute Qa??arâ était-elle alors soumise à l

P. Villard, Addu, le considère également comme le « représentant d'une dynastie locale ayant accepté la suzeraineté de Samsî-Addu. » 2303 . Cependant Michaël Guichard a récemment bouleversé les certitudes concernant ce personnage en resituant le lieu d'origine de cet homme, et donc de sa famille. Il se basait alors sur le texte A.468 qui démontre clairement que l'ambition première d'Asqur-Addu, son fils, lorsqu'il revint d'exil après la chute du Royaume de Haute-Mésopotamie n'était pas le trône de Karanâ mais 2301 -Il porte ce titre dans de nombreux documents, pp.404-426

. Cf, ci-dessus, deuxième partie

. Il-avait-d, abord été compris que la mention d'Apum renvoyait au pays de ce nom dont ?ubat-Enlil est la capitale. D. Charpin a depuis revu cette interprétation en considérant qu'il était plutôt fait référence ici à la ville d'Apum située dans le Sud-Sindjar, p.72, 2014.

. Cf, ci-dessus, deuxième partie

. Pour-le-traité-de-vassalité-d-'atamrum-envers-mari, 96 (= LAPO 16 291, pp.167-169, 1991.

V. Guichard, Pour le commerce à ?ubat-Enlil à l'époque des archives de Tell Leilan, pp.47-329, 2008.

. Cf, prédécesseur, il dut accepter les conditions du roi de Mari Après une telle déconvenue diplomatique, ses rapports avec le roi de Mari furent ceux d'un serviteur à son maître 2570 , ce qui, selon Bertrand Lafont, signifiait le plus bas degrés hiérarchique dans cette pyramide des pouvoirs 2571 . Il faut comprendre par ce statut qu'il avait alors été obligé de reconnaître la paternité d'un roi allié ou vassal de Mari, et nous avions émis l'hypothèse qu'il avait été placé sous la suzeraineté de ?arraya, roi de Razamâ-du-Yussan. Les trois années suivantes sont peu documentées, il est clair toutefois que l'invasion élamite fut l'occasion

. Babylone, . De-la-coalition-formée-par-mari, and . Babylone, Il est probable qu'il gagna au cours de ces événements le droit d'être traité par Mari comme un « frère » et un allié 2573 Aucune lettre ne permet de confirmer ce statut, on notera toutefois que Hammu-rabi fut enfin reçu à Mari au milieu de l'année ZL 11, pour la première fois en tant que roi de Kurdâ. Nous noterons également que dans la lettre ARMT XXVI/2 410, Atamrum d'Andarig considérait Zimrî-Lîm comme le « frère aîné » (a-hi-ni gal) de Hammu-rabi et de lui-même. Avec la dégradation des relations entre les deux royaumes, à partir de la fin de l'année ZL 11, ce statut n'a plus guère d'importance 2574 . Après cette date, le roi de Kurdâ se détacha entièrement de l'influence mariote. Il s'allia, 2572.

. Dès-son-arrivée-À-andarig, Qarnî-Lîm marqua sa volonté de s'inscrire parmi les grands royaumes de cette nouvelle ère qu'ouvrit la chute du Royaume de Haute-Mésopotamie. Si ses 2570 -C'est le cas dans la lettre ARM II 78 (= LAPO 18 979), écrite le 3, pp.2571-236, 2001.

A. La-lettre, 3000 (inédite ; cf Annexe 3) indique que « leur fidélité (= à Hammu-rabi et Hadnû-rabi) envers mon seigneur est complète (l. 14-15 : (?) ?e4-e-em-?u-nu a-na be-lí-ia, gu-um-mu-ur)

. Noter-tout-de-même-que, malgré l'état de guerre latent entre Kurdâ et Mari, les Anciens du Numhâ considérait encore le roi de Mari, qu'il désignait par le terme « le Bensim'alite », comme un « frère

L. Alliances-de-karanâ, au regard de la documentation dont nous disposons concernant les deux royaumes voisins Beaucoup de questions sont encore ouvertes concernant le statut de ce royaume dans les trois premières années du règne de Zimrî-Lîm. Nous avions proposé que Qa??arâ soit restée un temps sous l'égide d'Andarig, sans que cela ne soit jamais clairement évoqué. Si on suit cette hypothèse toutefois, Hadnû-rabi ne serait dès lors que le vassal d'un allié de Mari, sans entretenir personnellement de relation avec lui. La situation s'éclaire toutefois dans le courant de l'année ZL 3 lorsque ce royaume entra en conflit avec Andarig et s'affranchit de la tutelle de cette dernière, Qa??arâ Les relations extérieures du royaume de Qa??arâ sont de loin les moins bien connues Malgré le fait que plusieurs lettres de Zimrî-Lîm à Hadnû-rabi aient été retrouvées à Tell al-Rimah

A. Seule-la-lettre and . Xxviii, Son contenu n'est toutefois pas assez clair pour permettre de la dater. Malgré une période de tension au sortir de la guerre contre E?nunna, Hadnû-rabi ne rompit pas ses relations avec le roi de Mari. Ne lui sont pas connues non plus de relations avec d'autres grands rois de la période Au cours de l'épisode élamite, Hadnû-rabi semble avoir conservé une attitude ambigüe. Il participa ainsi, aux côtés d'Atamrum, à l'épuration de l'administration de Qarnî-Lîm à Andarig pourtant

. Cf, ci-dessus, deuxième partie

. Cf, ci-dessus, première partie, p.240, 2004.

J. Rappelons-que, Durand a suggéré des liens familiaux entre les deux hommes, sans que ceux-ci ne puissent être pour l'instant confirmés, pp.446-694, 2000.

A. Dans and . Ii, le roi de Babylone suggérait au roi de Mari de fournir des troupes à Kurdâ pour soutenir l'effort de guerre contre les Élamites. Notons également la place importante qui fut accordée aux ambassadeurs de Kurdâ lors des rencontres réunissant Mari, Babylone et leurs alliés, pp.16-25, 2004.

A. Xxvii, 2607 -ARMT XXVII 159. 2608 -Charpin et Durand, pp.170-171, 1986.

B. Le-texte-est-Édité-en and . Dans-finkelstein, Voir ensuite Lambert 1968 et Charpin et Durand 1986, p. 159 et ss. Dernièrement ce texte est également cité dans Jacquet Pour l'interprétation de ce rituel comme l'un des fondements de la religion amorrite, p.55, 1966.

L. Lettre and A. Xxviii, LAPO 18 857) indiquait qu'un certain Hammu-rabi était prêt à livrer 50 000 ânées de grain au roi de Mari. Si M. Birot a identifié l'expéditeur du grain comme le roi de Kurdâ, il pourrait également s'agir de celui d'Alep (cf. ci-dessus, première partie, pp.2617-2628, 1992.

A. Dans-la-lettre and . Xiv, = LAPO 16 353), nous voyons ainsi Qarnî-Lîm ramener du grain depuis ?ubat-Enlil vers sa capitale. Il est toutefois difficile, à partir de ce seul texte, de mesurer la dépendance agricole des royaumes du Sud-Sindjar à l

A. Xxvi, évoque la présence de troupeaux mariotes dans la région de Kurdâ Voir également ARMT XXVII 48 dans laquelle le roi d'Andarig se plaignait à Zimrî-Lîm que les troupeaux de Mari occupaient trop d'espace d'herbage n'en, p.372

. Que-l-'ida, Mara? soit considéré comme le nighum des Bédouins bensim'alites est directement exprimé dans la lettre A.2730, pp.120-121, 2004.

. Cf, ci-dessus, première partie

. Cf, ci-dessus, première partie, § 1.3.3.1., notamment le texte TC 3, 163+. 2636 -ARM II 49 (= LAPO 16 309). 2637 -ARMT XXVI, p.401

B. Comme-l-'indique and . Lafont, il apparaît dans ce contexte politique international que la force d'un roi était définie par le nombre de vassaux et d'alliés qu'il avait sous son influence, 2650.

À. Ce-titre,-la-politique-de-zimrî, Lîm à l'égard de la Haute-Mésopotamie apparaît comme une démarche idéologique, c'est du moins l'image que veut en donner le roi de Mari lorsqu'il annonça avoir rétabli les rois sur le trône de leur « maison paternelle » 2651, Manifestement, il tenait à présenter sa politique extérieure comme l'exact opposé du modèle qui avait prévalu à l'époque de

. Samsî-addu, Cette conciliation avec les pouvoirs locaux passait dès lors par des traités conclus entre le roi de Mari et les autorités locales Ces rapports furent toutefois très inégaux d'un royaume à l'autre et si certains parvinrent à conserver des relations fraternelles avec le roi de Mari, la plupart concédèrent à Zimrî-Lîm la suzeraineté sur leur royaume 2652 . Ainsi, il apparaît évident que le roi de Mari n'agissait pas simplement par altruisme mais qu'il espérait, sinon exigeait, leur soutien et leur fidélité aux rois 2649 -A 330) : (24) (?) ú-ul i-ba-a?-?i lugal ?a a-na ra-ma-ni-?u-ma da-an-nu (25) wa-ar-ki ha-am-mu-ra-bi lú ká-dingir-ra ki 10 15 lugal-me? i-la-ku wa-ar-ki ri-im-[ d su]'en lú la-ar-sa ki (26) qatam-ma wa-ar-ki i-ba-al-pí-AN lú è?-nun, une politique « juste » dans laquelle il serait guide et protecteur des petits royaumes de Haute-Mésopotamie, p.206, 2003.

. Charpin, et ss. Certaines lettres restent toutefois difficiles à dater, notamment ARMT XXVI, p.52, 1988.

J. Dans and C. , Selon lui Yariha-abum serait le vrai représentant de Mari à Andarig, Tarhiya aurait par son titre de ha??ânnum un rôle essentiellement militaire. Nous avons vu toutefois que le terme ha??ânnum recouvrait plus qu'une simple fonction de chef de garnison, pp.240-241, 1988.

A. Inédit, 230 (cf Annexe 3) et ARMT XXVI/2 401 (écrites par Mênirum) puis ARMT XXVII 154

A. Xxvii, Il est notable que la lettre fut écrite par le gouverneur de Qa??unân, ce qui pourrait démontrer que Mari n'avait à ce moment-là aucun représentant dans le Sindjar, p.150

. Mutiya, Mutu-Abih ; roi d'Apum) : 529, pp.531-536

. Yasîm-dagan, Yassi-Dagan ; officier mariote) : 88, 93, pp.283-286

. Qal and . Sherqat, 140 Sheikh Ibrahim : 28, pp.97-100

.. Géographie-humaine-de-communautés, 39 1.3.2, 41 1.3.2.2. Les ressources naturelles et la culture d'arbres, p.45

L. 'état-de-la-recherche, .. Du-sindjar, and .. , 60 2.1.1. Les travaux archéologiques dans la région, p.66

.. Le-centre-du-sud-sindjar and .. Hamadânum-du-numhâ, 104 2.2.2.3.2

Y. Numhâ, ?. Une-tribu-ou-un-toponyme, and .. Le-numhâ, 130 2.3.4.1. Numhâ et Yamutbal, deux tribus amorrites ?, Yamutbal, p.132

.. Villes-et-pays-en-périphérie-du-sud-sindjar, .. Du-tigre, and P. Asnâ, 141 2.4.1.2. Sadduwâtum (= Tell es-Sadiya), p.147

.. La-chute-de-la-iii-Ème-dynastie-d-'ur, 172 1.1.1. La migration amorrite à la fin du III ème millénaire, ., p.174

.. La-région-du-sud-sindjar, une apparition tardive des pouvoirs politiques?, p.182

L. Sud-sindjar-À-l-'époque-du-règne-de-yahdun-lîm-de-mari and .. , 184 2.1.1. La situation à Andarig et Iluna-Addu, roi d'Andarig ?, p.185

L. Royaumes, .. Sindjar-face-À-l-'expansionnisme-de-samsî-addu, and .. Et-bunû-e?tar, 197 2.2.2.2. Qui règne à Andarig et Allahad ?, Andarig?

.. Le-gouvernorat-de-hâ?idânum and .. De-hâ?idânum, 221 3.3.2. La disparition de Warad-Sîn et l'apparition Hâ?idânum succède à Warad-Sîn après l'éponymie d'Awîliya ?, p.225

.. Le-retour-de-la-dynastie-kurdéenne, 239 4.1.3.1. Yan?ib-Addu, roi ou gouverneur à Kurdâ ?, p.246

.. Assistance-et-résistance-mariote, .. Haute-mésopotamie, and .. Roi-de-burundum, 249 4.2.1. Les royaumes du Sindjar et le renforcement de l'influence mariote en, Une opération contre ?ubat-Enlil, p.252

.. La-disparition-de-simah-ilânê-et-l-'intronisation-de-bunû-e?tar-À-kurdâ and .. De-mari, 254 4.2.2.1. Kurdâ se détache de l'influence254 4.2.2.2. L'affaire d'Asqur, Bunû-E?tar remplace Simah-ilânê, p.258

L. Sud-sindjar-durant-la-guerre-entre-mari-et-e?nunna, ). Roi-de-mari, and .. , 265 5.1. Les royaumes du Sindjar lors de l'invasion du Suhûm par, pp.1772-1771267

.. Le-conflit-entre-andarig-et-qa??arâ, 268 5.1.3. Les motifs de l'intervention d'Ibâl-pî-El II en Haute-Mésopotamie, p.271

.. La-montée-d-'e?nunna-en-haute-mésopotamie, 272 5.2.1. La réaction des royaumes à l'entrée d'E?nunna dans la région (début ZL 4)273 5.2.2. Le temps de la diplomatie (mi-ZL 4), p.278

.. Le-règlement-du-conflit-en-haute-mésopotamie, 279 5.3.1. Les combats dans le Sud-Sindjar à la fin de l'année ZL 4, p.284

.. La-recherche-d-'une-issue-politique-au-conflit, 285 5.3.2.1. Zimrî-Lîm modère ses alliés, p.287

). La-difficile-prise-en-main-de-la-haute-mésopotamie-par-zimrî-lîm and .. Bunû-e?tar, 289 6.1. Les tensions suite au règlement du conflit (fin ZL 5-début ZL 6) Qarnî-Lîm confirme son influence sur ?ubat-Enlil, L'affaire des hâpirû kurdéens à Mari et la rupture des relations entre les deux royaumes, pp.1770-1766293

. La-disparition-de-bunû-e?tar and .. Au-trône-de-hammu-rabi-de-kurdâ, 298 6.1.2.1. La seconde montée d, p.301

). La-tentative-de-réorganisation-de-la-haute-mésopotamie-par-zimrî-lîm, .. Du-sindjar, and .. Contre-andarig, 305 6.2.1. L'échec des premières tentatives de réorganisation de la région305 6.2.1.1. L'organisation de la région au début de l'année ZL 6, Babylone, p.309

.. Le-retour-au-calme, 310 6.2.2.1. L'expédition de Zimrî-Lîm dans le bassin du Habur (vi/ZL 6), Kurdâ, issue.7, p.315

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L. Sindjar, D. Et-e?nunna, and .. , 324 7.1. L'Élam à l'assaut de la Haute-Mésopotamie (ii-viii/ZL 10) Le rôle d'Atamrum durant la guerre entre l'Élam, pp.1766-1764328

.. Atamrum-assiège-razamâ-du-yussan, 338 7.1.2.3.2. Le compte-rendu de Yaqqim-Addu sur les premières semaines de siège, p.344

L. Royaumes-de-haute-10 and ). , 351 7.1.3.1. La confusion des premiers mois de l'intervention élamite (iv et v/ZL 10), p.354

L. Élam-renforce-son-emprise-sur-le-bassin-du-habur-10, ). Et-amaz, and .. , Hammu-rabi de Kurdâ se soumet à l357 7.1.3.2.2. Haya-sûmû se détache de l'influence mariote, p.360

). Lutte-et-victoire-contre-l-'élam, 364 7.2.1. La difficile construction d'une coalition amorrite365 7.2.1.1. La constitution d'un axe, p.375

.. Une-nouvelle-organisation-du-sindjar-au-sortir-de-la-guerre-avec-l-'élam and .. De-kurdâ-À-mari, 394 7.3.1.1. La vassalité d'Atamrum, p.400

.. Asqur-addu-monte-sur-le-trône-de-karanâ and .. Asqur-addu-sur-le-trône-de-qa??arâ, 401 7.3.2.2. La responsabilité d'I?me-Dagan dans l'accession au trône Les difficultés des premiers mois de règne d'Asqur, Kukkutânum, p.413

). La-remise-en-cause-de-la-suzeraineté-mariote and A. Karanâ, 416 8.1. La formation des alliances et les prémices du conflit (fin ZL 11), pp.1764-1762417

L. De-kurdâ-et-d-'ekallâtum-et-la-campagne-d-'i?me-dagan-À-l-'est-du-sindjar, .. Hammu-rabi-À-ra?ûm, and .. , 427 8.1.3.1. La rencontre d'I?me-Dagan et de, p.429

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L. Sindjar-après-la-chute-de-zimrî-lîm and .. , 1762-1728), p.468

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L. Royaumes-du-sindjar-et-les-grands-royaumes, .. Royaume-par-royaume, and .. , 672 3.1. Les relations entre les royaumes du Sud-Sindjar et les grands royaumes : constantes et évolutions, p.678

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